A lire: L'article de
Mario Viboux paru dans Destination Pêche à la mouche (revue
Canadienne) sur le voyage.
Cliquer ici
Préparation
du voyage.
Nous, la gang des ch'tits français,
étions partis pêcher le Salmo salar, appelé plus communément le Saumon.
Tout débuta en l'an de grâce 2005,
dans la communauté de Andilly-Margency, où se situait le quartier
général de l'APNB (Association Pêche et Nature de Bury). Philippe
Nicolas, notre chef de troupe et animateur nous avait proposé un voyage
qui pour le coup sortait de l'ordinaire : aller pêcher le saumon au
Canada ! Pour payer notre voyage, il nous fallait trouver des fonds, et
c'est ce que nous fîmes. Et, tout au long de cette année 2005-2006, nous
travaillâmes en vendant par exemple des calendriers à l'effigie du club
de pêche et des gâteaux; en démarchant des magasins de pêche, afin qu'il
nous donne du matériel halieutique, destiné à la pêche au saumon et en
démarchant aussi notre école, et ex-école pour certains, je veux bien
sûr parler du collège et lycée Notre Dame de Bury qui nous offrit pour
l'occasion un symbole fort, un symbole qui nous unissait tous et qui
montrait notre force, notre chemise.
C'est donc au bout d'un an de dur
labeur que nous partîmes le 3 août, avec les idées d'un jeune enfant à
l'approche de l'ouverture de ces cadeaux pour Noël, pour atteindre cette
contrée reculée pour nous jeunes européens qu'est la côte Nord
Canadienne. Nous avions au préalable tout préparé, les plans, les
destinations lors du séjour, les dates de départ et malheureusement de
retour, notre matériel bien évidemment et surtout notre hâte de
rencontrer Mario Viboux, fougueux pêcheur de saumon Canadien, et son
adorable et admirable groupe de pêcheurs et de pêcheuses!

Pendant le voyage.
Dès notre arrivée sur le sol
canadien, Mario nous invita à nous détendre en parlant de choses de la
vie et surtout des habitudes des Français, l'accueil fût on peut le dire
très chaleureux!! Enfin bref, nous étions tous rentrés dans le van, à
douze français, c'est-à-dire : Philippe, les frères Boddaert Rémi et
Florent, Alexis, Mathieu, Rémi T., Victor, Marcello et sa fille Camille,
Pierre et son petit-fils Antoine et sans oublier moi, l'incroyable
Julien que je suis. Dans la chaleur canadienne du mois d'août et des
embouteillages. Arrivé à la maison de jeunes de Mario, nous rencontrâmes
tous ses jeunes et tous ses animateurs, mais pas le temps au bavardage
car nous devions avoir un cours magistral sur : Comment relâcher un
saumon ? À la fin de cet intéressant exposé, nous sombrâmes pour la
plupart dans un léger sommeil même s'il n'était que aux alentours de
20h00, heure canadienne en sachant qu'il y a un décalage de six heures
avec la France. Ensuite pour nous réveiller de ce coma soporifique, les
canadiens nous invitèrent à manger un célèbre met canadien qu'était "Le
pâté chinois". Il était 22h00 pétantes et nous, Français, nous
enfoncèrent dans un repos bien mérité. Six heures plus tard nous étions
réveillés pour enfin embarquer dans les deux vans qui nous emmenaient à
notre point de chute, le lac Walker. Au bout de douze interminables
heures de trajet, nous arrivâmes à l'entrée du parc faunique, qui
séparait le monde urbanisé que nous venions de quitter et le monde
sauvage dans lequel nous allions vivre un peu plus de deux semaines…

Ainsi vers 17h00 on s'installa sur
notre lieu de campement afin de monter nos tentes et le plus important:
le coin cuisine et repas. Une heure et demie plus tard tout était fait
et, nous mîmes ensuite tous la main à la patte afin de préparer le
premier repas que tous évidemment attendaient. Puis le soir même après
s'être bien restauré et avoir fait la périlleuse vaisselle, nous fîmes
des jeux autour du feu afin de mieux nous connaître, les perdants devant
aller à l'eau. Autant dire qu'à l'heure qu'il était il n'était pas
recommandable de se baigner dans cette eau. Étant le plus courageux de
tous, je bafouais une des règles principales de tout jeux qui se
respecte, trichage égal perdage et dans mon cas égal aussi lynchage.
Vingt minutes plus tard j'étais prêt à passer, comme on dit au club, mon
baptême forcé, avec trois autres perdants qui eux ne l'avaient pas fait
exprès.
Chaque jour de notre périple était
plein d'émotion tel que pour la plupart des Français, notre première
truite canadienne ou bien la double prise simultanée de Salmo salar
par notre ami Marcello, et notre très vénérable monteur de mouche, Rémi
B. qui ne fit pas dans la même catégorie que Marcello avec sa prise
moyenne face au mastodonte de Marcello.

Ainsi de jour en jour, nous pêchions
jusqu'à épuisement, surtout Philippe, toujours dans le but piquer un
saumon. La première semaine ayant passée, on nous proposa une sortie
pour un groupe restreint afin de pêcher dans le Saint Laurent, la truite
de mer, mais en vain, au désespoir d' une pêche non miraculeuse, nous
découvrîmes des paysages sublimes. Ainsi les jours se succédèrent, sous
l'émotion des grands espaces que l'on parcourait, et qui nous donnait
l'impression de connaître le terrain comme les Amérindiens. L'apogée de
notre périple se termina avec le campement itinérant en groupe de 5 ou 6
où nous vécûmes de grands moments "natures", une expérience inoubliable.
Et c'est ainsi que au bout de 3
semaines pleines d'aventures mais surtout de bonheur, que s'acheva notre
excursion canadienne, non triste de partir mais mélancolique de quitter
une terre qui était devenue nôtre ….
On remercie
grandement tous ceux qui on participé à la réalisation du voyage. On ne
dira jamais assez merci à Mario, Pascal, Joannie, Julie, Nico et Ellie
pour ce "mudler fucker" voyage! On pense beaucoup à toute la gang,
Guillaume, Claudianne, Youssef, Chris, Andy, Jacynthe et Bilal. On
espère vraiment tous vous revoir lors de votre passage à Paris.
Julien A.

De nombreuses photos sur le
voyage sont disponibles dans l'album
photo.
Le site de la maison des jeunes.
cliquez ici.